FAQ

A propos de l'Hypnose Ericksonienne

    « Toute communication profondément humaine est à base d’hypnose »     Aaraoz

Non, il n’y a aucun « risque » à utiliser l’hypnose!

L’hypnose est ce que l’on appelle un « état modifié de conscience »; c’est à dire que vous passez d’un état d’esprit. « A » à un état d ‘esprit « B », rien de plus. Cet « état d ‘esprit » est similaire à celui que l’on peut vivre lorsque l’on est absorbé par un film ou encore lorsque l’on partage une discussion qui nous fait oublier le monde autour.  La seule différence est qu’en séance d’hypnose, cet état est volontairement induit. L’état d’hypnose est neutre et inoffensif.

En séance, l’objectif est de faire quelque chose de cet état spécial et de guider le patient dans l’accès et l’utilisation de ses ressources  propres.

C’est tout simplement mécaniquement impossible.

L’état hypnotique est un état complètement naturel: le cerveau possède, depuis notre conception, des zones dédiées à l’état d’hypnose (présentes également chez certains animaux). L’hypnose est un état naturel et d’équilibre entre veille et sommeil. 

De nombreuses études scientifiques montrent que même un sujet très sensible aux suggestions hypnotiques, laissé seul, sort systématiquement et spontanément de l’état de transe au bout de vingt minutes en moyenne ou il peut s’endormir paisiblement d’un sommeil naturel s’il est  fatigué. 

Non, bien au contraire: lorsque vous êtes en état de transe hypnotique, vous gagnez en contrôle sur vous-même car cet  état modifié de conscience vous permet d’accéder à vos ressources intérieures.

Et si jamais, par inadvertance ou maladresse, l’hypnothérapeute prononce une suggestion qui ne vous convient pas, il y a des « suggestions-fusibles » qui sont posées au début de la séance et qui permettent à votre inconscient d’ajuster les paroles du thérapeute afin qu’elles vous soient dans tous les cas bénéfiques.

Dès que vous l’aurez expérimenté par vous-même, vous vous rendrez compte que vous gardez un certain contrôle tout au long de la séance. La plupart du temps, vous resterez conscient du début à la fin de l’expérience. Il s’agit d’être « conscient d’être en transe » et non « conscient comme d’habitude » et cela rassure. Et s’il vous arrive de « partir » franchement, c’est que vous aurez suffisamment confiance en votre accompagnateur et en vous-même pour complètement lâcher-prise.

Ainsi, que vous gardiez pleinement conscience ou non en état d’hypnose, transe légère ou transe plus profonde, dans tous les cas, votre inconscient vous protège.

L’hypnose est un état modifié de conscience qui peut être induit en séance mais qui peut également se produire naturellement (lorsque l’attention est toute entière captée, par un film, par exemple). De ce fait, on peut dire que tout le monde est hypnotisable, c’est à dire que tout le monde possède cette capacité à entrer en état d’hypnose. Par contre, tout le monde n’y rentre pas de la même façon et la profondeur de la transe est vécue différemment d ‘un individu à l’autre.

Il n’existe pas de contre-indications en tant que telles; autrement dit,  dans l’absolu, tous les patients peuvent bénéficier de la pratique hypnotique. Cependant, chez les patients au profil psychotique, il existe une impossibilité « technique » car le délire en phase active empêche toute mise en relation ainsi que le travail à partir du monde interne du patient.

On l’a longtemps pensé mais les études en neurosciences et en EEG (électroencéphalogramme ) montrent que ce n’est pas le cas.  L’hypnose est considérée comme un état de veille paradoxal et ce, même si la détente qui peut accompagner l’expérience hypnotique peut laisser penser que la personne hypnotisée s’est endormie. 

On l’a cru pendant longtemps et cela a donné d’incroyables scénarios de films fantastiques et de romans. Mais les choses sont bien plus complexes car la mémoire ne fonctionne pas comme le disque dur d’un ordinateur qui ennregistrerait des données comme on a pu le croire dans le passé. La mémoire est un processus dynamique, nos souvenirs sont retravaillés, modifiés quasiment à chaque remémoration. Ainsi,  l’hypnose permet à la personne de retrouver la représentation d’un événement de sa vie et non des souvenirs tels quels. 

A propos du suivi psychologique

« Le changement est une porte qui ne s’ouvre que de l’intérieur »     Tom PETERS

Il n’est pas toujours évident de savoir à qui s’adresser … 

Je suis psychologue clinicienne et maitre praticienne en Hypnose Ericksonienne. 

Quelles sont les différences entre psychologue, psychiatre, psychothérapeute et psychanalyste?

Le psychiatre est un médecin spécialisé en santé mentale. Il peut prescrire des médicaments afin d’agir sur le symptôme psychique. 

Le psychologue a suivi une formation universitaire de 5 ans à l’issue de laquelle il a obtenu un Master en psychologie. Le titre de psychologue est protégé par la loi.

Le psychanalyste a suivi une psychanalyse de plusieurs années ainsi qu’une formation en théorie psychanalytique dans une école ou association de psychanalyse. Il existe plusieurs courants:  freudien, lacanien, jungien, pour les plus connus. L’analyse se centre sur la dimension inconsciente du symptôme.

Le psychothérapeute est titulaire d’un diplôme de premier cycle d’enseignement supérieur, soit 3 ans, dans le domaine des professions de santé: psychologie, sciences de l’éducation, sciences sociales. Il est formé aux notions de base de la psychologie et il a suivi une formation en psychothérapie.

Les titres peuvent être cumulés, par exemple: « psychiatre et psychanalyste », « psychologue et psychothérapeute », etc.

Rappel: Seul un médecin (psychiatre, généraliste, etc.) peut prescrire des médicaments. Un psychologue, un psychanalyste ou un psychothérapeute ne peut en aucun cas faire de prescriptions médicales; d’où il est nécessaire de collaborer avec le corps médical.

Avant d’entamer un suivi psychologique, on se pose toujours de nombreuses questions. L’une d’entre elles revient systématiquement: Combien de séances sont nécessaires pour que le suivi fasse effet? Il n’existe bien entendu pas de réponse toute faite à cette question.

Certaines études ont montré que les thérapies les plus efficaces dureraient entre 12 et 16 sessions de 45 minutes. Ceci, à hauteur d’une séance par semaine, représente en moyenne 3 ou 4 mois. Même si la durée peut également s’allonger à cause des aléas de la vie (congés, maladie ou vacances pouvant repousser une séance). 

Toutefois, il est primordial de se rappeler que la durée du suivi  est propre à chacun. Tout n’est pas figé. Si au bout de quelques séances, vous réalisez que vous vous sentez mieux, nous faisons le point ensemble et il n’est pas forcément nécessaire d’aller plus loin. Le plus important est de prendre conscience que le mieux-être prend du temps et qu’il ne faut pas baisser les bras après quelques séances sans résultats qui vous semblent concrets.

La thérapie ressemble à un tour en montagne russe. Les séances font vivre des moments de grande descente, puis d’attente et encore de loopings … Le chemin thérapeutique est tout sauf linéaire et chaque émotion qui nous semble négative est en vérité nécessaire pour nous aider à comprendre et à surmonter nos troubles.

Il faut l’avouer, on peut souvent avoir ce sentiment en thérapie. Il peut arriver qu’on ait l’impression qu’il ne se passe rien pendant une longue période et que l’on ressasse les mêmes sujets sans progresser le moins du monde. On peut même finir par se lasser de repenser aux mêmes sujets sans trouver de solution satisfaisante ni se sentir vraiment mieux au quotidien. L’ennui est tel qu’on peut commencer à vouloir annuler certaines séances et / ou à remettre en question l’utilité de la thérapie. On peut également craindre d’ennuyer le psychologue et cette peur peut nous parasiter tout au long des séances.  

Or, Il faut savoir deux choses:tout d’abord, c’est le métier du psychologue d’écouter ce que vous avez à dire, quoique vous ayez à dire. Votre rôle n’est pas de le distraire. Deuxièmement, dans ce discours qui vous semble ennuyeux se cachent en vérité des éléments essentiels qui vont permettre au psychologue en ligne ou en cabinet d’identifier des schémas et de vous proposer des pistes de réponses. Dès lors, si vous avez le sentiment de n’aller nulle part, n’hésitez pas à aborder le sujet avec votre thérapeute qui pourra vous proposer des solutions ou vous aider à dépasser ce sentiment.

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